Suite à un legs d’un particulier, un chantier de restauration de l’église St Julien a commencé en décembre 2020. L’église est fermée probablement pour un an. Les vitraux, les menuiseries vont être restaurés, des pierres changées, l’électricité refaite.
Sans famille ni descendants, elle lègue des sommes importantes aux villages de ses ancêtres de Poncé et de Lavenay, pour que le patrimoine architectural en soit restauré.
Les élus de Loir-en-Vallée acceptent ce don tombé du ciel et commence des démarches auprès des services du patrimoine pour établir des diagnostics complet et mener à bien ces restaurations. Les services compétents alertés leur permettent d’obtenir des subventions, doublant ainsi le montant du legs.
Des désordres importants affectent la construction : la couverture de la nef prend l’eau, les maçonneries du clocher sont abîmées, les murs extérieurs fissurés, le bas des murs intérieurs et des piliers dégradés par l’humidité. Il y a urgence à y remédier. Les vitraux, les menuiseries vont être restaurés, des pierres changées, l’électricité refaite sous la responsabilité de Martine Ramat, architecte du patrimoine à Tours qui supervise le chantier, les travaux de restauration de l’église Saint-Julien ont commencer.
La construction de l’église dédiée à Saint-Julien (premier apôtre du Maine) remonte à l’époque romane; considérée comme l’une des plus anciennes de la région, l’église domine la vallée du Loir et le bourg de Poncé sur le Loir.
Elle présente encore son plan originel malgré des transformations radicales de sa partie orientale et de sa silhouette à la fin du XIXe siècle.
L’église Saint-Julien est particulièrement connue pour ses peintures murales romanes découvertes en 1890 sous un badigeon de chaux par l’abbé Toublet, curé de la paroisse. On peut ainsi admirer aujourd’hui plusieurs scènes du Nouveau Testament avec le massacre des Saints Innocents, la Fuite en Egypte, la parabole du Mauvais Riche…
L’église est classée au titre des monuments historiques le 4 mars 1891. Les peintures romanes sont alors restaurées par l’architecte en chef et fresquiste Henri Laffillée qui créé, en accompagnement des peintures anciennes, des décors dans le chœur, l’abside et les bas-côtés. L’état sanitaire de l’église est aujourd’hui très mitigé. Si des travaux ont été réalisés au cours du XXe siècle avec la réfection notamment des couvertures de la nef (1992), la dernière grande campagne de restauration est celle de H. Laffillée à la fin du XIXe siècle.
Avancement des travaux :
- Les échafaudages du clocher sont installés,
- Dépose des bancs des bas-côtés d’ici la fin de l’année,
- Orthophotographie (représentation photographique tridimensionnel d’un objet, corrigée de toutes les déformations géométriques dues aux conditions de prise de vue et au relief de l’objet) des peintures murales ont été réalisées.
- Dépose du 1er vitrail a été fait le 16 décembre
